Un vent sec et froid
sans couleurs à souffler
sans feuilles à disperser.
– Chigestu Kawaï, haïjin japonaise (1640-1718)
Des oies sauvages
partent vers les bras protecteurs
du soleil et de la mer.
-Midorijo Abé, haijin japonaise (1886-1980)
Les haijin sont des femmes auteurs de haïkus, ces poèmes courts japonais qui s’appuie sur le tercet -souvent coup de projecteur sur la nature- et dont le grand maître incontesté est Basho, qui imposa la simplicité, la force de suggestion et l’impermanence (notion bouddhique) dans le haïku.
(in Du rouge aux lèvres, Haïjins japonaises – Ed. La table Ronde)
7 février 2016 at 12:14 PM
Merci pour cette belle poésie. Je ne savais pas qu’il y avait des femmes auteurs de haïkus (vision un peu machiste sans doute, confortée toutefois par le machisme extrême de la société japonaise…).
C’est triste mais c’est beau
7 février 2016 at 12:21 PM
le premier est un peu sombre mais le second réconfortant, non? eh oui, de nombreuses auteures demeurent totalement inconnues, pas uniquement dans la littérature japonaise… 😉
29 août 2016 at 12:22 PM
J’adore les Haïkus depuis longtemps et en celà je te rejoins totalement … mais pas uniquement en celà 🙂
Je n’ai pas encore “osée” me lancer .. moins simple qu’on ne croit cet exercice ..mais un jour peut être !! Ou pas …. ces femmes le font si bien
30 août 2016 at 9:48 AM
il faut se lancer… l’écriture de petites proses, ne fût-ce que pour soi-même, procure un bien fou! 😉 Allez, à vos plumes, prêt, partez!! 🙂