En voici la légende : Ganesh est le fils de Parvati, l’épouse de Shiva. Dans sa solitude, en raison du départ de Shiva pour une longue période de méditation, elle créa son fils Ganesh seule, avec une terre spéciale, du safran et de la rosée.

Un jour où Parvati désirait prendre un bain, elle confia la garde de la maison à Ganesh, lui interdisant de laisser rentrer qui que ce soit. Ce que fit Ganesh, même quand Shiva lui-même arriva et exprima son souhait de rentrer.
Shiva, qui ne connaissait pas Ganesh, exigea et menaça mais Ganesh tint bon. Les plus féroces des combattants de Shiva furent envoyés contre le jeune homme mais celui-ci se battit avec une force extraordinaire et Shiva ne put le vaincre que par la ruse, le prenant à revers et lui tranchant la tête.
Découvrant son fils décapité, Parvati entra dans une colère noire menaçant de détruire toutes les forces du ciel, ce qui constituait la plus terrible des menaces qui soit pour l’ordre du monde, le Dharma. Shiva pour apaiser Parvati, ordonna de fixer sur le corps du garçon la tête de la première créature qui passerait sur le chemin. Ce fut un éléphanteau.

*Ganesh ou encore Ganesha, Vinayaka, Ganapati (« le chef -Pati- des troupes de divinités -Ganas- » ou mieux « le seigneur des catégories ») ou Pillayar dans le sud de l’Inde, est le dieu qui supprime donc les obstacles. Il est aussi le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir.

Son vâhana (vĂ©hicule) est un rat ou une souris, MĂ»shika. Ce dernier symbolise parfois le dieu Ă  lui seul, comme peut le faire le taureau blanc Nandi pour son père Shiva. Mais les deux se complètent : l’élĂ©phant massif, puissant et rĂ©flĂ©chi, le rat petit, mobile et malicieux, ont ainsi tous les atouts nĂ©cessaires pour rĂ©soudre les problèmes du monde, et cette association est un des symboles de l’union entre le macrocosme et le microcosme, le divin et l’humain.