J’arrose,
pensant pouvoir
vivre encore.
–
Les lèvres mouillés
du jus de pêche blanche,
je ris.
Ces deux haïkus, d’humeur opposée, sont de Toshiko Tonomura, haijin (1908-2000) in Du rouge aux lèvres – Haijins japonaises (Ed. La Table Ronde)
Les haïkus ont ceci de puissant qu’ils décrivent, en un instant « flash », à la fois la pensée vivante de l’auteur et le fait que l’on pourrait soi-même s’y transposer immédiatement.
De temps à autre, je m’essaie au haïku personnel, exercice délicat de conjugaison poétique du présent et de l’éternité, souvent aidée par la photographie de la beauté qui m’entoure.
31 août 2016 at 9:06 AM
J’adore les haïkus depuis longtemps .. que j’ai découvert grâce à toi d’ailleurs
Je n’ose encore m’y mettre .. C’est je pense un exercice complexe mais au combien interessant