Période de trêve des confiseurs oblige, certains media ont bien voulu mettre à l’honneur des actions citoyennes de nos « héros du quotidien ».
J’ai pour ma part été touchée par quelques unes des nombreuses initiatives envers les migrants : de la simple mais essentielle attention prêtée par le voisinage à des actions sociales et économiques pour faciliter l’appréhension de leur nouvelle vie.
En voici que je voulais partager avec vous dans le cadre du petit positif illustré :
Un couple de retraités niçois – dans une région portée par un président éloigné de toute forme de bienveillance accueillante envers les migrants – apporte de la nourriture aux sans domicile fixe, aussi bien des SDF que l’on croisent depuis des décennies sur nos trottoirs que des réfugiés. Ils préparent des sacs individuels de vivres simples, « de survie ». « Nous sommes fiers de ce que nous faisons, parce que c’est juste une question d’humanité » déclarent-ils. (cf. La Nouvelle Edition sur Daily Motion).
Cela me rappelle une de mes amies, qui habite dans un village au nom improbable – Saint Michel Chef chef. Elle s’est rendue le 31 décembre au soir dans un foyer à proximité de sa maison, porter aux réfugiés des parts de la bûche qu’elle avait cuisinée et prendre le temps de parler un peu, tandis que la musique orientale battait son plein en cette soirée festive. Puis elle est repassée le lendemain leur souhaiter la bonne année et faire ainsi connaissance de réfugiés soudanais et syriens. « C’est important pour eux que nous ayons des relations normales, juste pas d’indifférence » m’a dit cette amie.
Il y a aussi la créatrice d’un site d’emploi des réfugiés qui les met en relation avec des employeurs. Cette femme, directrice adjointe du développement international d’un grand groupe a souhaité prouver que les réfugiés, qui « ont traversé des choses très difficiles et ont une envie débordante de travailler » sont « des atouts économiques et culturels de la France, non des sujets d’inquiétude ». Ce site a permis à plus de 100 personnes de trouver un emploi en région parisienne, avec des retours des employeurs très positifs. C’est ce projet AERé (Action Emploi Réfugiés) qui lui donne envie de se lever le matin : « savoir que je peux avoir un impact positif sur la vie des plus démunis ».
Merci à eux et à tous ceux qui ont une conscience de fraternité.
Si vous souhaitez mettre à l’honneur des initiatives de votre entourage ou dont vous avez pris connaissance dans votre ville, envoyez-moi ces graines d’espoir en message privé : aezen@lechampdespossibles.org.
D’autres actions solidaires sur l’article l’humanité d’entreprise.
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