Une prose différente du haïku mais toujours reflet de l’instant présent :
« Les cheminées d’usine saupoudrent leur état d’âme
Dans le ciel bleu acier de l’hiver
Les péniches alanguies portent leur flot de larmes
Sous le pont dressé haut et fier –
Je m’attarde. »
L’un des semis du Champ des Possibles réside dans la poésie des mots qui s’égraine sur Instagram où chaque photo s’accompagne d’un haïku.
Cliché personnel : matin citadin.
20 décembre 2016 at 11:19 AM
Superbe texte, j’aime surtout ce qui le conclut : « je m’attarde » . Prendre le temps de s’arrêter et de savourer, le nouveau luxe 🙂 Si on regarde au lieu de voir seulement, c’est ça qu’on peut ressentir sur de simples instants qui semblent banals. Ne jamais arrêter de s’émouvoir…
20 décembre 2016 at 11:45 AM
et je dis OUI à ce luxe! 😉
29 décembre 2016 at 12:58 PM
Magnifiques vers. C’est une des raisons pour lesquelles j’adore la poésie : on s’attarde sur les vers, le temps passe, ce n’a aucune forme d’utilité, au sens le plus trivial du terme, mais ça fait un bien fou !! On devrait tous commencer notre journée (ou la finir) en lisant 10 mn de poésie. Ce monde irait bien mieux, moi je vous le dis !
29 décembre 2016 at 2:37 PM
petite pondération : ce qui fait du bien est forcément utile… 😉 Et vive la poésie!